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XVIème sommet de la Francophonie


Le comité de pilotage de l’OIF rendant visite au Premier ministre malgache
Le comité de pilotage de l’OIF rendant visite au Premier ministre malgache

Des enjeux colossaux…

La tenue du 42ème Sommet de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (Apf) qui s'est tenu à Antananarivo en juillet dernier et dirigé par le congolais Aubin Minaku, président de l’Apf était un test pour le Comité national d’Organisation. Il regroupait trois cents parlementaires francophones avec cents accompagnateurs.

Lors de cette réunion, Michaëlle Jean n'hésite pas à afficher son soutien.

« Voyez la teneur de la thématique si judicieusement choisie par Madagascar pour notre grand rassemblement :

Croissance partagée et développement responsable : les conditions de la stabilité du monde et de l’espace francophone.

Une thématique à la hauteur des défis auxquels nous (ndlr :l’Oif) faisons face et que nous avons l’ambition de résoudre. Nous gardons résolument le cap sur ces moments charnières, les yeux rivés à la feuille de route de Dakar, à la lumière des travaux effectués depuis, à l’aune des chantiers en marche, des actions souvent innovantes que nous menons avec (…) détermination. Nous sommes résolus à garder le cap et notre ordre de marche vers ces objectifs que nous voulons atteindre. Cette feuille de route, nous nous sommes engagés à la porter ensemble et en  parfaite complémentarité » souligne t-elle.

Or récemment, les opposants affirmaient que l’organisation ne serait pas à la hauteur des promesses et des enjeux.

Quelques uns comme Hajo Andrianainarivelo, ancien Vice Premier ministre de la Transition vont même jusqu’à demander l’annulation pure et simple de l’accueil par Madagascar dudit sommet.

Quant au Délégué Général du Comité d'organisation, Mamy Rajaobelina, il rassure en tant qu'architecte de la possibilité de l'accueil des infrastructures dans les normes.

Pour Malik Sarr, l'ambassadeur et premier responsable du Bureau Régional de l’Oif dans l’Océan Indien, il n’y a rien d’alarmant.

Il reste convaincu que " comme partout ailleurs, il y a des difficultés liées à la logis tique et à l'organisation en général en pareille circonstance ! (...)

Je suis à mon dixième sommet. Je peux vous dire que nous (ndlr : Madagascar et l’Oif) ne sommes pas en retard " Si vous voulez parler de la salle plénière qui est sortie de terre, en érection au niveau de la Cci d’Ivato ou du Village de la Francophonie ou des autres installations qui sont en cours de rénovation, nous n’avons pas d’inquiétude particulière ».

Lors du dernier séjour du Comité de pilotage de l’Oif présidé Jacques Bilodeau, le Conseiller Spécial de la Secrétaire Générale en terre malgache, le constat d’avancement des travaux est déjà mentionné.

D'autant plus qu' en début septembre, des délégations du Mali, Sénégal, Niger, Cameroun, Canada et Nouveau Brunswick, ont effectué des visites dans la capitale malgache.

Ils ont fait le tour de la préparation du Sommet et insisté un peu plus sur la sécurité et le protocole.

Des remarques bien notées par la partie malgache.Tenant compte de l’importance de la sécurité. Ainsi, sans dévoiler leur stratégie, les responsables promettent « de tout mettre en oeuvre pour garantir la sécurité durant le Sommet ».

Cette rencontre internationale est une opportunité unique permettant d’ouvrir Madagascar à un très vaste horizon qui représente presque la moitié des membres de l’Organisation des Nations Unies.

Il ne s’agit pas seulement de la promotion de la langue et de la culture française. Il s’agit de l’image de marque du pays, et de la crédibilité des dirigeants.



James Ramarosaona



Publication : 01-2017

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