Le socialisme et les guerres ont forgé le destin d’une véritable puissance émergente.
C'est une longue histoire qui débute il y a près de 4000 ans dans la vallée du fleuve rouge, l'histoire d'un empire émancipé de la tutelle chinoise qui dura 1000 ans.
C’est l’histoire d’un peuple téméraire, descendant de la péninsule indochinoise en « marche vers le sud » annexant au passage, durant des siècles, un royaume du champa de confessions hindouiste, et une partie de l’empire khmer. Autant dire que le Vietnam n’est pas né avec la conquête française de 1858.
Le pays a toujours su se forger et préserver durant des siècles une identité propre et originale.
En cela, le sens de la patrie est un facteur déterminant. Cet amour de la patrie, ce refus de la domination étrangère est une donnée permanente qui caractérise ce peuple.
Après la bataille de souveraineté chèrement acquise en 1945 et réunifié en 1975, le pays est confronté à une nouvelle bataille, celle de l’économie.
Dès lors, le choix fait par les dirigeants du parti communiste vietnamien PCV parti d’Etat s’est avéré être une succession d’erreurs stratégiques de développement.
En 1986, Nguyen Van Linh alors secrétaire général du parti, annonçait officiellement que le Vietnam s’engageait dans la voie des réformes, la Doï Moi ou Rénovation.
Cette politique d’ouverture à l’économie de marché à orientation socialiste est devenue la voie à suivre pour le développement et le progrès social : 30 ans après le pays s’est modernisé et s’est industrialisé même si les inégalités subsistent et la corruption sévit, le 12 ème du PCV s’engage, par des moyens appropriés à réduire ces fléaux.
On ose y croire.
Publication : 06-2016