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La morale, la politique et la Francophonie


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Le 7 mai prochain, le peuple français a un nouveau président de la République élu pour cinq ans. Retour sur une élection présidentielle faussée d’avance, sur un fond de campagne assombrie dans un brouillard, où des affaires de financement et d’emplois fictifs – ou supposés tels – portent sur la responsabilité de certains candidats (bien que légitimes), prétendant à la magistrature suprême.

Dans cet imbroglio kafkaïen, où les institutions de la République et les corps d’Etat (justice, police...) sont victimes de suspicion… une campagne où tous les coups et toutes les attaques sont permis, certains prétendants parlent « d’assassinat politique », de « coup d’Etat institutionnel », et de « je ne reconnais que le tribunal des français. »

Dans cette France désorientée, cette douce France que chante le poète et que les « élucubrations » de la vie politique vient troubler, le peuple réclame « à corps et à cris » le beurre et l’argent du beurre.

La course à l’élection présidentielle manque de débat de fond.

Les candidats ne font que recentrer leurs discours de campagne, et se jaugent par des invectives, des accusations infondées, voire des calomnies etc. Les sujets essentiels de programmes sont abordés avec parcimonie. Et certains citoyens s’interrogent sur leurs attentes « ignorées ».

La France, l’une des vieilles démocraties du monde, est plus que jamais dans la tourmente d’un système constitutionnel, qui ne répond plus aux attentes de ses concitoyens, au demeurant, la vie politique dans son système actuel de fonctionnement, d’un extrême à l’autre, gauche-droite, au gré des partis, est a un tournant.

Aussi, faut-il rappeler que, jusqu’en 1870, il n’existait pas de parti politique en France ?

La légitimité en politique, n’est pas nécessairement la logique de la politique. En cela, le principe de vouloir être, après avoir été, est une attitude risquée… dangereuse et qui peut-être fatale.

Il peut y avoir des victoires sans gloire, et des défaites glorieuses.

Parler de moralité en politique, c’est supposer avoir une moralité et une éducation des esprits, ce que tous les êtres humains semblent ne pas avoir.

Dans un monde en désarroi, un monde où la Finance conquérante envahit l’espace des valeurs humanistes et défie la morale, un monde mutant, où, le développement des industries de communications devient le moteur économique.

En même temps, la famine, la dégradation de l’environnement, le gaspillage des ressources de la terre, la montée des intégrismes, les mafias de tous poils liées aux trafics d’armes ou de drogues inquiètent, tout autant.

Amis et alliés de cet espace géopolitique de la Francophonie qui partagent les mêmes valeurs politiques, démocratiques, de justice sociale et de l’Etat droit, ceux qui aiment la liberté et le libre débat (même si parfois c’est difficile), nul doute que cette élection française ne vous laisse indifférents ! J’ose ne pas y croire!

Un seul regret, l’absence – dans les différents programmes des candidats, d’une vision, claire et concise, sur ce patrimoine culturel et linguistique que partagent beaucoup de pays dans le monde.

Ce trait d’union, dont votre journal se fait l’écho et qui est sa raison d’exister.



Joseph Ahekoe


Publication : 07-2017

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